Cet article a été publié dans le Financial Post le 25 janvier 2017.
Par Candace Sider
Passé presque inaperçu au Canada, un vote important a eu lieu en Europe cette semaine, en faveur de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne. La Commission du commerce international (INTA) du Parlement européen a largement soutenu l’accord; le rapporteur de la Commission a précisé que ce soutien était une manière de rejeter le protectionnisme mondial en expansion et de renforcer l’harmonie économique transatlantique.
La décision de l’INTA fut critique, car elle influencera considérablement le résultat du vote du Parlement européen qui aura lieu le mois prochain. Même si c’est un signe positif pour le destin de l’Accord, les Canadiens pour qui cet accord transatlantique revêt une certaine pertinence ne devraient pas croire sans hésitation que le libre-échange entre le Canada et l’Union européenne est un fait accompli.
Même un vote favorable de la part du Parlement européen le mois prochain ne garantira pas nécessairement l’avenir de l’AECG. Étant donné la décision, au printemps dernier, de considérer l’AECG comme un « accord mixte », il devra encore être ratifié par 27 des 28 états de l’Union.