Cet article a d’abord paru dans le Journal of Commerce, le 2 octobre 2018.
par David Rish, président, Gestion du commerce mondial chez Livingston International
Lorsque le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé le 17 septembre 2018 que les États-Unis imposeraient des droits de douane de 10 % (et éventuellement de 25 % à compter du 1er janvier 2019) sur des importations chinoises d’un montant de 200 milliards de dollars, cela n’a guère étonné les personnes qui s’intéressent aux politiques en matière de commerce de l’administration américaine.
Le président Trump a fait campagne en promettant de prendre des mesures contre ce qu’il considérait comme des pratiques commerciales déloyales et de prendre des mesures concrètes. Malgré les protestations de groupes industriels et les avertissements des économistes qui ont souligné que des mesures protectionnistes causeraient bien plus de tort que de bien, le président est resté résolu dans sa détermination à punir ses adversaires aussi bien que ses alliés.
Tandis que des groupes industriels déplorent les différends commerciaux et les perturbations qu’ils entraînent dans la marche des affaires, les plus grandes entreprises américaines effectuent en coulisse un travail remarquable afin de minimiser les effets de ces perturbations sur le commerce mondial. Bien que les mesures de protection mises en place ne soient pas réservées qu’aux grandes entreprises et qu’elles sont tout aussi accessibles et réalisables pour de nombreuses entreprises de taille moyenne qui importent en grande quantité, bon nombre d’entre elles n’en tirent pas autant avantage.
Voici quelques mesures de base que les entreprises de taille moyenne pourraient prendre pour limiter les coûts et les risques supplémentaires liés aux différends commerciaux qui affligent actuellement l’Amérique.