Gérer l’anxiété commerciale mondiale par l’expérience, l’expertise et la souplesse
La Société internationale Livingston a fait l’objet d’un article dans le magazine Transportation & Logistics International. Cette édition en ligne de l’article a été publiée le 7 juin 2017.
Par Tim O’Connor
L’année passée, le Royaume-Uni a décidé de sortir de l’Union européenne, et un opposant au libre-échange est devenu président des États-Unis. Avec la montée des sentiments nationalistes, on comprendra que les entreprises qui dépendent de la circulation des marchandises entre les frontières passent par une période inquiétante. « Une incertitude croissante prend naissance aux États-Unis avec ce nouveau gouvernement, affirme Mike Meierkort, président des services de transit international et de transport de la Société internationale Livingston. Cette évolution engendre beaucoup d’anxiété et de questions dans le monde entier, en matière de commerce international. »
Les entreprises comptent de plus en plus sur les experts en douane tels que Livingston pour naviguer dans les changements de politiques qui pourraient dévier des normes commerciales bien établies. « Chaque tweet présente un potentiel pour nous, disait le chef de la direction Dan McHugh. Chaque fois que le président des États-Unis fait une déclaration sur le commerce international, notre téléphone sonne. »
Livingston s’efforce de mitiger tous les facteurs de risque, du différend du bois d’œuvre résineux entre les États-Unis et le Canada jusqu’à l’avenir incertain de l’ALENA et d’autres accords de libre-échange. « Si vous êtes en position favorable avec une bonne plate-forme, de bons employés et une bonne base de coûts, vous pouvez surmonter ces obstacles », disait Dan McHugh.
Service complet
Dan McHugh a expédié du fret tout au long d’une carrière professionnelle 35 ans, du transport de conteneurs jusqu’à la logistique de tierce partie, le transport aérien et les livraisons par exprès. Dans tous ces domaines, il faut s’occuper de la réglementation et des questions légales et fiduciaires pour l’exportation des marchandises.
Dan McHugh connaît Livingston depuis longtemps comme fournisseur de référence pour les services de douane et d’import-export. Quand on lui a demandé d’assumer les fonctions de chef de la direction au début de cette année, il a pensé que c’était une excellente occasion d’exercer un impact dans le secteur. « Livingston a la réputation d’être un conseiller et un partenaire fiables dans nos domaines d’activités principales – le courtage en douane et les services gérés », disait-il.
Livingston a bâti sa réputation en comprenant les facteurs de risque et la complexité associés à l’importation et à l’exportation des marchandises et des matières. Les clients considèrent que Livingston joue un rôle critique dans leurs chaînes d’approvisionnement mondiales. Par exemple, quand un grand détaillant de matériel de bricolage désire importer des stylos à bille, il demande à Livingston de calculer le montant de droits exigibles en fonction du contenu de plastique dans les produits. « Nous élucidons un ensemble de règles très complexes », disait Dan McHugh.
« Vous savez que vous obtiendrez la capacité, mais la question est de savoir si c’est la bonne capacité au bon endroit, et si vous pouvez en obtenir assez », poursuit-il.
Livingston travaille dans trois principaux secteurs d’activité qui aident les clients à naviguer dans le commerce mondial. Livingston est le plus grand spécialiste du courtage en douane en Amérique du Nord ; les échanges commerciaux entre les États-Unis et le Canada sont sa spécialité. Elle fournit également des services de conformité commerciale mondiale à d’importantes entreprises. « Nous savons comment incorporer un ensemble de conseils de conformité et de services gérés chez divers grands clients », explique Dan McHugh.
Le troisième secteur d’activité de Livingston – le transit international – est celui où l’entreprise entrevoit le plus grand potentiel de croissance. Livingston n’a pas toujours exercé beaucoup d’efforts dans le secteur du transit international, mais cela commence à changer. Toute entreprise qui traite avec la douane a besoin de transit international, et les fournisseurs de services de courtage utilisent souvent des transitaires.
Pleins feux sur le fret
Dan McHugh désire que l’entreprise devienne plus agressive sur le marché du transit international. Plus de 40 000 clients comptent sur les services de courtage de Livingston qui, selon McHugh, devrait entretenir des conversations avec chacun de ces clients au sujet du transit international. « Comment pouvons-nous grouper nos services et nos compétences essentielles en conformité en une seule solution qui nous permet également d’augmenter le transit international ? », dit-il de la mission centrale de l’entreprise.
Pendant les 90 premiers jours de Dan McHugh chez Livingston, il a mis en place les capacités qui permettent d’entretenir avec les clients des conversations exhaustives sur les services, centrées sur une gamme de produits unifiée.
C’est grâce à ses capacités de service intégral que Livingston a été choisie pour gérer les défis logistiques les plus difficiles. Quand une entreprise de construction travaillant dans les sables bitumineux de Kearl, en Alberta (Canada) devait expédier des pilots d’acier d’un fournisseur allemand jusqu’au site du projet, en transit par le port de Vancouver, c’est à Livingston qu’elle s’est adressée.
En utilisant ses services de transit international et son expertise en douane, Livingston a fait transporter les pilots par voie ferroviaire de Vancouver à Fort Saskatchewan, en Alberta. De là, les pilots furent chargés sur des semi-remorques télescopiques qui les ont transportés sur 400 kilomètres vers le nord jusqu’au champ pétrolifère, au rythme de 30 chargements de camion par jour. Livingston a coordonné le transport des pilots, en plus de leur livraison sur les lieux de travail.
« Un facteur parmi d’autres nous différencie de la plupart de nos concurrents : nous sommes assez grands pour offrir à nos clients une gamme complète de solutions de manière économique, dit Meierkort, mais nous sommes assez petits pour avoir l’agilité et la souplesse qui nous permettent d’adapter nos solutions aux besoins de nos clients. »
Rester informés
Malgré les incertitudes qui planent sur le secteur à cause de changements éventuels à la réglementation du commerce international, Dan McHugh reste optimiste quant à l’avenir de Livingston. Les conditions de l’ALENA pourraient changer et le Royaume-Uni pourrait finaliser sa sortie de l’Union européenne, mais les pays devront toujours importer et exporter des logiciels, du bois d’œuvre, des produits laitiers et des véhicules automobiles, entre autres marchandises. « Le commerce international existe depuis que les populations ont commencé à voyager », dit Dan McHugh.
« Une chose que Livingston fait bien, c’est s’adapter continuellement à l’environnement, dit Meierkort. Nous sommes très proactifs, très bien informés et capables de nous adapter à l’environnement pour tenir nos clients au courant. »
Livingston parle à ses clients, aux exploitants de terminaux et aux camionneurs qui sont en première ligne de l’import-export, pour comprendre comment les changements de politiques et la nouvelle réglementation influencent leurs opérations. Elle communique ensuite ces informations dans tout son réseau, pour aider ses clients à réagir en conséquence. « Ils ont tous des objectifs et sont touchés de diverses manières », ajoute Meierkort.