Le Food Safety and Inspection Service (FSIS) du département de l’Agriculture des États-Unis a annoncé, avec prise d’effet le 18 mars, la mise sur pied d’un test de détection des pathogènes supplémentaire pour tous les chargements de bœuf cru et de produits prêts à manger provenant du Brésil, ainsi qu’une réinspection complète de ces produits aux ports d’entrée des États-Unis. Motivées par les récentes enquêtes sur l’industrie de la viande du Brésil, ces mesures resteront en place pour une durée indéterminée.
Ce n’est que tout récemment que les États-Unis et le Brésil ont repris leurs échanges bilatéraux de bœuf frais pour la première depuis plus d’une décennie. Cela s’est produit après que les pays a réglé les problèmes relatifs à l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB… la maladie de la vache folle). Dans le cadre de ce processus, la FSIS a établi que le système de salubrité alimentaire du Brésil qui gouverne les produits de viande est resté comparable à celui des États-Unis.
Toutefois, à la suite des inspections dévoilant que des producteurs de viande brésiliens ont soudoyé des inspecteurs-hygiénistes afin qu’ils ferment les yeux sur la vente de viande avariée, de nombreux pays ont interdit les importations de la viande brésilienne et au moins deux sénateurs des États-Unis ont demandé au département de l’Agriculture des États-Unis d’emboîter le pas en attendant une enquête plus approfondie. En réponse à ces événements, le sénateur Tester du Montana a présenté, le 21 mars, le projet de loi S. 688 qui interdirait les importations de bœuf et de volaille provenant du Brésil pendant 120 jours pour laisser suffisamment de temps au département de l’Agriculture des États-Unis pour mener une enquête complète sur les menaces à la salubrité alimentaire récemment constatées. Livingston continuera de suivre cette situation.
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