Cet article a été publié initialement dans le B.C. Shipping News du 22 avril 2018.
Il est facile de pardonner les entreprises canadiennes dont les activités reposent grandement sur le commerce mondial et transfrontalier d’éprouver de l’anxiété ces jours-ci.
Le monde du commerce a connu d’importantes interruptions au cours des 18 derniers mois. De la faillite du transporteur maritime Hanjin et la restructuration subséquente des alliances des transporteurs maritimes à l’imposition de droits antidumping et de droits compensateurs sur le bois d’œuvre canadien, à la renégociation de l’ALÉNA, aux négociations intenses sur le Brexit et à l’introduction de la tarification des exportations d’acier aux États-Unis, il semble que le commerce mondial est en perpétuelle évolution.
Si on ajoute à tout ce qui précède une hausse du protectionnisme commercial aux États-Unis et ailleurs, les occasions de se réjouir ne sont pas nombreuses. Toutefois, en dépit des changements constants apportés au paysage commercial, les entreprises canadiennes ont continué à faire preuve de fermeté et de détermination dans le cadre de leurs activités commerciales. Les exportations ont grimpé constamment, atteignant un sommet en mai 2017 (48,5 millions de dollars, le total mensuel le plus élevé en près de deux générations) avant de chuter au cours de l’accalmie estivale pour remonter au quatrième trimestre. Les importations ont suivi une tendance similaire, atteignant un record historique de 50 milliards de dollars en novembre 2017, avant de diminuer au cours des derniers mois.