Les dernières données sur la production industrielle aux États-Unis indiquent des jours meilleurs pour les activités des expéditeurs.
Dernièrement, le transport maritime a été aux prises avec une capacité excédentaire. Les commandes des transporteurs ont fait en sorte qu’il y a beaucoup de bateaux en circulation, particulièrement avec l’apparition des grands navires, mais la demande au détail et la production industrielle et manufacturière n’ont pas suivi le rythme. Les transporteurs se sont donc retrouvés avec une capacité excédentaire, mais une pénurie de marchandises à transporter. Toutefois, il semble que la production industrielle aux États-Unis ait augmenté plus que prévu dans les derniers mois, ce qui pourrait être de bon augure pour les sociétés qui exportent des marchandises.
La production industrielle a augmenté de 0,9 % en janvier après avoir fléchi de 0,7 % le mois précédent, selon le plus récent rapport sur la production industrielle et l’utilisation de la capacité publié par la Réserve fédérale. Le rapport a également indiqué que la production aurait pu être encore plus élevée si ce n’étaient des conditions hivernales difficiles. La hausse de 0,9 % est quand même plus élevée que ce que prévoyaient certains experts de l’industrie. Par exemple, les analystes de Bloomberg prévoyaient une remontée de 0,2 % avant la publication du rapport de la Réserve fédérale. Le rapport fait également état d’une hausse de la production manufacturière en janvier. Cette dernière a grimpé de 0,5 % dans le premier mois de 2016. Ce qui représente un gain de 1,2 % sur douze mois.
Ces augmentations font suite à une longue période de contraction qui aurait pu avoir des répercussions défavorables pour les expéditeurs qui ont souvent la tâche de transporter les marchandises produites par les secteurs industriel et manufacturier. L’indice désaisonnalisé de la production industrielle de la Réserve fédérale a reculé jusqu’au troisième trimestre de 2015, explique le Journal of Commerce (JOC). La production manufacturière a été en baisse en août, en septembre, en novembre et en décembre.
Les expéditeurs devront maintenant attendre de voir ce que leur réservent les prochains mois pour voir si le rapport de la Réserve fédérale n’était qu’un faux espoir ou le signe d’un resserrement de la capacité, si minime soit-il.