La perspective de la construction d’un terminal de conteneurs hautement automatisé en Nouvelle-Écosse vient de franchir une nouvelle étape ce mois-ci, puisqu’une entreprise chinoise a accepté de réaliser une étude de faisabilité.
La China Communications Construction Co. Ltd. a accepté d’entreprendre la construction du terminal de conteneurs sous réserve des résultats de la recherche. Les installations seraient situées dans le port de Sydney et incluraient des infrastructures comme un centre d’activités commerciales, des routes et un chemin de fer. Si le début de la construction du terminal est incertain, des résultats favorables de l’étude de faisabilité en assureraient le commencement.
« Nous ne pouvons pas confirmer que l’affaire est conclue tant qu’il n’y a pas une entente, mais ils ont déjà entrepris les travaux et ils ont étudié le port. C’est donc un grand jour pour nous aujourd’hui que la plus grande entreprise de construction au monde ait accepté de s’associer avec nous », a expliqué à The Chronicle Herald Albert Barbusci, chef de la direction de Harbor-Port Development Partners.
Le port de Nouvelle-Écosse serait équipé pour accueillir les navires géants
CCCC a accepté de construire le terminal et les infrastructures connexes si Harbor-Port Development Partners parvient à réunir le financement et à intéresser les entreprises de conteneurs à loger des demandes de service à long terme auprès du port, rapporte le Journal of Commerce. L’étude de faisabilité sera réalisée par CCCC et Bechtel dans le cadre d’un consortium d’ingénierie. La recherche devrait commencer en janvier.
La capacité initiale du projet de terminal serait de 500 000 équivalents vingt pieds (EVP) par année, note le JOC. Une fois l’installation achevée, la capacité pourrait être portée à 1 million EVP par année, si la demande suffit à le justifier. Le terminal projeté à l’île du Cap-Breton serait équipé pour accueillir les navires géants de 20 000 EVP, ce qui ferait du terminal la seule installation sur la côte Est du Canada ou des États-Unis ayant une telle capacité.
Le projet de port pourrait aussi assurer l’avenir d’une société de chemin de fer
L’avenir de Cape Breton and Central Nova Scotia Railway (CBNS) pourrait dépendre du développement du port, rapporte CBC News. Louis Gravel, président de la société de chemin de fer, explique que si le port devient une réalité, l’avenir de CBNS s’en trouverait assuré. Le chemin de fer a l’intention de collaborer avec Harbor-Port Development Partners afin de déterminer s’ils peuvent conclure une entente afin de relier le projet de port à d’autres emplacements.